ECRITURES

« On doit quelquefois aller jusqu’à l’ivresse, non pour s’y noyer, mais pour s’y plonger ; elle libère l’âme des soucis dont elle est esclave, la délivre, la ravive et lui donne plus d’audace pour de nouveaux efforts

Il faut un transport de l’esprit pour proférer des mots sublimes, qui dépassent la portée des autres hommes, méprisant les sentiments vulgaires et ordinaires.

L’âme doit quitter le train accoutumé, sortir d’elle-même, prendre le mors aux dents et entraîner son cavalier là où, de lui-même, il aurait craint de monter. »

« de la tranquillité de l’âme » :  Sénèque

J’ai choisi l’ivresse des poètes et des musiciens ; Heureux qui comme Ulysse de Joachim du Bellay, l’Albatros de Charles Baudelaire, le bateau ivre, d’Arthur Rimbaud et les métamorphoses de Philip Glass, que je traduis viscéralement.

Marquer cette page.